Les éditions Au Salvart

Entretien avec Hervé Martin par Isabelle Lévesque

Hervé Martin
Origines du poème
Éditions Au Salvart, 2022
68 pages, 12 €

Lydia Padellec
La guitare dans l’arbre
suivi de
Il neige sur la mer
Éditions Au Salvart, 2022
75 pages, 12 €

Isabelle Lévesque : Tu es poète, critique et jusqu’en 2015 tu dirigeais la revue Incertain Regard, qui a continué en version électronique jusqu’à l’été 2021 sous la direction de la bibliothèque Paul Eluard d’Achères (la revue se poursuit mais en réduisant la fréquence des parutions suite au covid. Dernier numéro juin 2022 ). Comment as-tu pris la décision de créer une maison d’éditions ?

Hervé Martin : En 2015, après un dernier numéro dédié à Maurice Regnaut, 17 années après sa création, j’ai pris la décision d’arrêter la revue. Je souhaitais retrouver du temps pour mon travail d’écriture et durant la période qui a suivi, j’ai notamment mis à jour mes manuscrits.
C’est une accumulation de plusieurs facteurs qui a étayé ma décision :
Pendant l’animation de la revue, l’idée de la création d’une maison d’édition m’était souvent venue à l’esprit sans que j’en franchisse le pas. Après cette période particulièrement consacrée à mon écriture, le moment était peut-être venu pour moi de renouer avec ce désir d’édition.
D’autre part, il m’a semblé que le microcosme de l’édition poétique avait changé, s’adaptant à l’époque face à des auteurs semble-t-il plus nombreux et à un lectorat toujours étale. Quelques années après la fermeture de deux de mes éditeurs et les récents problèmes d’un troisième, j’ai mesuré les difficultés qui existaient pour éditer.
Enfin, mon engouement pour l’édition était toujours intact au regard de la carte blanche donnée par Incertain Regard pour laquelle je sollicite des poètes à chaque numéro.
Plusieurs faits ont ainsi nourri ma réflexion dont cette période de Covid pendant laquelle les manuscrits se sont accumulés sur les bureaux des éditeurs. J’ai été interpellé par ces auteurs qui ont vu dans ce temps « d’une vacuité inédite » une opportunité d’écrire. Cela m’a vraiment interrogé sur cette représentation de l’écriture poétique. Nos temps changent ! La poésie peut être un hobby pour certains quand pour d’autres, elle est l’histoire d’une vie.
C’est finalement le fruit de ces réflexions qui m’a convaincu de créer les éditions Au Salvart. J’ai repris ma fonction d’éditeur avec ce désir de partage et de diffusion de la poésie qui m’anime et pour lequel j’avais initié la revue Incertain Regard.

I.L. : Est-ce une façon de prolonger le travail de la revue interrompue, du critique ou du poète ?

H.M. : Pas particulièrement. C’est volontairement et sans contrainte que j’ai mis fin à la revue Incertain Regard. Mais d’une certaine manière c’est vrai, l’édition peut prolonger l’activité du critique. Quant au poète et pour poursuivre avec le critique, je privilégie le premier et mets un frein sur les activités du second. J’ai toujours pensé qu’il me fallait équilibrer mes différentes activités. Le temps n’est pas extensible, les journées ont toujours 24 heures.

I.L. : Souhaites-tu publier et défendre une poésie appartenant à un ou des courants précis ou bien restes-tu ouvert à des formes diverses ?

H.M. : Surtout pas de courant ! On peut distinguer la poésie d’une part et la forme qui lui est donnée. Et chacun la préfère ou l’apprécie selon ses propres goûts. La vie est diversité et la poésie, toute la poésie, a sa place dès lors que l’écriture permet le partage. Je ne me demande plus si un manuscrit « est de poésie » mais je m’interroge sur « ce qui fait poésie » dans un texte. J’aime la diversité et si l’écriture tient, même dans des formes inhabituelles et qu’elle touche le lecteur que je suis, je ne vois pas de raison de passer outre…
Contre l’uniformité et pour le respect de la différence la poésie doit ouvrir des horizons, sans école, en respectant la singularité des êtres et en évitant les écueils.

I.L. : Envisages-tu de publier de la prose, des récits, du théâtre ?

H.M. : Aujourd’hui je ne sais pas. Je continue de rêver ce projet et je ne m’interdis rien. Des choses restent possibles. Mais ce qui est primordial aujourd’hui c’est d’abord de vendre ces deux premiers titres afin d’éditer d’autres livres de poésie. Et plus tard, pourquoi pas de courtes nouvelles ou des récits qui s’adresseraient à un lectorat plus large ? Mais cette question est encore loin de mes préoccupations actuelles.

I.L. : Le livre de Lydia Padellec est très ancré en Bretagne, le tien à Versailles. Deux régions particulièrement présentes dans tes livres. Ce sentiment géographique est-il particulièrement important pour toi dans le choix de livres à publier ?

H.M. : Ta remarque est juste mais il s’agit de particularités géographiques qui pourraient se situer ailleurs. Lydia Padellec a vécu longtemps dans les Yvelines où nous nous sommes rencontrés, puis est partie vivre en Bretagne. Il n’y a pas de lien entre ces deux lieux géographiques et pas de volonté de cet ordre quant au choix des livres, même si j’ai une vraie affection pour la Bretagne. Et je n’oublie pas que l’ouest de la région parisienne a accueilli au cours du siècle dernier de nombreux Bretons et Bretonnes, dont mes parents.

I.L. : Pourquoi ces deux livres pour commencer ? Qu’as-tu trouvé de décisif dans le livre de Lydia Padellec ? Et dans Origines du poème  ?

H.M. : J’ai rencontré Lydia Padellec en 1999 lors d’un atelier de mise en voix de poèmes. Au cours de ces 20 dernières années nos routes se sont souvent croisées. Et il me plaisait en raison de nos proximités amicales que nos deux noms soient associés pour cette création. C’est une première raison. Mais de plus, Lydia Padellec est une des rares poètes qui s’est engagée totalement pour la poésie décidant d’en faire l’activité principale de son existence. Et de mon point de vue, c’est remarquable ! Elle est devenue également éditrice en proposant le très beau catalogue de La Lune Bleue et en confectionnant elle-même les livres. Elle se consacre entièrement à la poésie et pour cela aussi, je suis très heureux que Lydia Padellec ait inauguré avec moi les éditions. Elle m’a donc proposé ce livre La guitare dans l’arbre suivi de Il neige sur la mer qui illustre bien sa voix intérieure. Une voix qui tend à l’effacement, avec de courts poèmes à l’image du Haiku qu’elle pratique.
Quant à Origine du poème, il revient sur une part de ma petite enfance. Enfance dont des événements heureux ou malheureux nous marquent et fondent une part de nous-même. Il dit aussi comment la poésie peut accompagner de manière résiliente. Nous sommes le fruit de nos premières années et de toutes celles de nos expériences suivantes. La poésie, l’écriture… sont sans doute des réponses que m’apporta la vie pour atténuer les ombres portées par l’existence. C’est le lot de chacun et chacun à sa mesure doit trouver une solution pour y répondre. L’écriture de poésie peut être un acte de résilience mais elle n’est pas que cela. Certains de mes ouvrages sont des livres d’hommage, un autre fait écho à la nature ou encore à l’écriture dans le rapport à soi… Il n’y a pas de thème de prédilection en poésie, on peut écrire sur tous les sujets. Le reste est histoire de sensibilité, d’écriture, de forme, de sonorité ou de rythme… Selon les ensembles on utilise naturellement certains de ces moyens mais de mon point de vue, la sensibilité est première. Avant d’être sur le papier les sources du poème sourdent d’abord dans l’Être.

I.L. : Feras-tu les choix de livres à publier seul, ou penses-tu t’appuyer sur un comité de lecture, ou juste quelques amis de confiance ? Dirigeras-tu toi-même les diverses collections ?

H.M. : Face à l’ensemble de tes questions sur le devenir des éditions, je veux préciser que je ne souhaite pas pousser ma vision au-delà des quelques mois qui suivent notre présent. Et que cette nouvelle étape est pour moi une expérience de découvertes et de plaisir avec les réussites et les échecs qui peuvent survenir.
À partir de cette volonté, j’ai choisi de contacter moi-même des auteurs et d’en appeler aux quelques avis d’amis proches qui me seront fort utiles à l’occasion.
Ensuite, je ne pense pas publier de très nombreux livres et je vois les éditions Au Salvart d’abord comme une entreprise artisanale et une expérience d’engagement poétique. La question des collections viendra peut-être plus tard, elle est sans doute prématurée à ce jour. Il faut déjà réussir à commercialiser les premiers livres.

I.L. : Acceptes-tu de recevoir des manuscrits par la poste ou par internet ou préfères-tu solliciter toi-même les auteurs ?

J’indique sur le site que je n’accepte pas les manuscrits. Je le regrette mais je ne peux pas sérieusement accepter aujourd’hui de propositions, n’ayant ni les moyens logistiques pour y répondre correctement, ni financiers pour soutenir des demandes.
Je solliciterai donc moi-même des auteurs en m’appuyant notamment sur mes rencontres de lecteur.

I.L. : La forme des deux livres publiés sera-t-elle celle de toute la collection : 15 x 21 cm, 70 à 80 pages, couverture blanche illustrée ? Quel est le tirage initial ?

H.M. : Oui, je le souhaite pour la majorité des livres à venir. L’aspect des livres a été un choix autant esthétique, qu’économique et pratique. Mais il pourra exister d’autres formats selon les projets. Je ne veux, a priori, rien m’interdire. C’est aussi cela le plaisir. Pour débuter, j’ai choisi un tirage de 125 exemplaires, je verrai par la suite comment s’écoulent les livres.

I.L. : Combien de livres par an souhaites-tu publier ? Quels modes de diffusion as-tu prévus ? Envisages-tu des dépôts dans des librairies, une participation à des salons ou des marchés de la poésie ? Pourra-t-on te rencontrer au Marché de la Poésie de Paris ? As-tu déjà prévu d’autres participations ?

H.M. : J’espère publier de deux à quatre titres par an.
Il y a deux points de dépôt actuellement mais j’espère bien en ouvrir quelques autres prochainement.
Je compte participer aussi à des salons en région parisienne mais je n’envisage pas la présence des éditions au Marché de la Poésie. Il faudrait déjà pour cela étoffer le mince catalogue…
La diffusion se fait principalement par les services d’internet où les livres sont disponibles à la vente. Il faut bien entendu compter sur de précieux échos du microcosme poétique autour de ces livres. C’est bien sûr le rôle des revues de poésie papiers et numériques avec les éventuelles notes de lecture. Et d’ailleurs, si des revues ou des critiques montrent un intérêt pour les parutions des éditions Au Salvart qu’ils me le fassent savoir pour les S.P.
Il est bien sûr possible de commander les livres sur le site, (www.editionsausalvart.fr) ; dans toutes les librairies où le livre est disponible via le Fichier Exhaustif des Libraires (FEL) ; sur les plates-formes spécialisées : Place des Libraires, Decitre ou Furet du Nord. On peut se les procurer également sur les Marketplace d’Amazon et de la Fnac. Les possibilités sont étendues.

I.L. : Peut-on commander les livres sur le site internet d’Au Salvart ? Fais-tu un service de presse important ? Organises-tu des lectures-rencontres ?

H.M. : Oui, par l’intermédiaire d’un formulaire disponible sur le site il est possible de commander directement les livres auprès des éditions.
J’ai en effet envoyé un service de presse important ( environ 15% du tirage ) pour ces deux premiers livres afin que l’existence des éditions soit bien prise en compte.
En juin dernier, à Gif-sur-Yvette (78) il y a eu une première lecture-rencontre. Il faut bien sûr penser à en organiser d’autres auprès des librairies, notamment en région parisienne où je réside. Je reste ouvert à d’éventuelles propositions.
C’est une activité essentielle que je dois mettre en œuvre à chaque fois que c’est possible sachant que les lectures auprès du public favorisent le partage et la vente des ouvrages.

I.L. : As-tu déjà d’autres livres prévus, d’autres auteurs ? Pourrais-tu nous faire quelques révélations à ce sujet ?

H.M. : Je songe à quelques pistes. Deux au moins sont pratiquement sûres. Un livre avec un inédit du poète et traducteur Maurice Regnaut qui reste toutefois à confirmer et un second que je signe en collaboration avec la peintre et poète Sophie Brassart.

I.L. : Peux-tu nous expliquer ton choix du nom Éditions Au Salvart ? Tu indiques dans une note, à la fin des livres, qu’il s’agit du nom d’un chemin lié à ton enfance.

H.M. : En créant les éditions il a fallu leur trouver un nom. Après avoir balayé tous les titres relatifs à l’écriture, à la poésie, aux mots ou à la littérature… j’ai finalement opté pour un nom personnellement évocateur, renvoyant à mon enfance. Ce titre est un geste en hommage aux souvenirs de l’enfance et à la fidélité qui résiste au temps.

I.L. : Mais on peut aussi y entendre quelque chose comme « salvateur », et bien sûr le mot « art ». Cela a-t-il un rapport avec le type de poésie que tu souhaites publier et défendre ?

H.M. : Je n’ai pas de préjugé sur ce que je souhaite publier. Mais je me tiens au plus près des textes que je lis et la sensibilité, l’intime… y ont une place importante. D’autre part, je ne me suis pas posé la question de la proximité du titre avec les mots « salvateur » et « art » et je n’y avais alors pas songé. Mais bien sûr qu’il résonne pour moi avec signifiance. J’ai dit ou écrit parfois que la poésie, son écriture, avait des vertus salvatrices. J’ai souvent eu dans des moments d’écriture, la sensation d’une respiration libérée, celle d’un geste libérateur ou d’un horizon dégagé… Les échos de ce titre sont donc, Oh combien ! les bienvenus. Mais je n’ai pas choisi le titre pour cela. C’est vrai, on pourrait entendre dans le mot Salvart : « sauvé par l’art ». Ça doit être le cas de beaucoup d’artistes dans ce monde.

I.L. : Qu’attends-tu en poésie ? Quelles écritures te touchent, plaisent, intéressent, bouleversent ? Tu as placé en épigraphe pour Origines du poème une phrase de Charles Juliet, est-ce une indication à ce sujet ? Quel(s) livre(s) déjà publié(s) aurais-tu rêvé d’éditer ?

H.M. : Le partage, la sensibilité, la sincérité, le discernement d’un regard… me touchent. D’une manière générale les écritures qui m’attirent sont celles reliées à l’être humain dans sa rencontre avec le monde. Et je suis particulièrement attentif aux rythmes, aux tensions, à la sonorité ou aux silences.
Mais je ne classifie pas les écritures. Je les découvre et elles me parlent, ou non. Sans que j’en déduise systématiquement des conclusions. Des textes sont bien écrits mais ne me touchent pas et il n’y a pas lieu de se culpabiliser ou de souligner dans d’autres textes ce qui paraît être des insuffisances. Nous ne nous rencontrons pas et c’est ainsi.
L’épigraphe extraite d’un livre de Charles Juliet, « Je suis là dans cet œil qui parcourt inlassablement mes terres », s’accorde à l’esprit d’Origines du poème. Elle illustre bien ce creusement de soi auquel je suis attaché, ce regard qui questionne l’intime. Le livre interroge une partie de mon enfance et s’il est un poète qui a interrogé son existence, c’est bien Charles Juliet.
Sans doute y a-t-il de nombreux livres que j’aurai aimé éditer, mais voici trois titres qui me viennent à l’esprit :
Pas revoir, de Valérie Rouzeau. Une langue qui va directement du corps aux mots et qui m’a touché d’emblée lors de la découverte des poèmes ; ou encore Humanités, de François Dominique. Terrible ! sur la cruauté humaine. Et peut-être aussi L’homme qui penche, de Thierry Metz pour la proximité du poète au lecteur dans ce journal intime et la forte sympathie qu’il suscite.

I.L. : Les deux premiers livres paraissent avec la mention « Collection Vers paysages ». Quelle sera la ligne éditoriale de cette collection ?

H.M. : L’appellation Vers paysage est empruntée au titre temporaire d’un de mes livres en préparation. Une représentation qui rapprocherait de façon homophonique le Vers de la poésie et la couleur d’un paysage lié à l’intime d’un poète. L’important, c’est le paysage intérieur. Je crois que le livre de poésie est le chemin le plus court entre un être et un autre, le lecteur et le poète.
Il n’y a pas de « ligne éditoriale » particulièrement arrêtée pour cette petite édition mais je serai ravi que ses livres abordent cet univers intérieur. Le livre de poésie peut être ce paysage intime et partagé du poète. Je dois dire que j’ai aimé ce titre et il me plaisait de créer cette collection, qui n’en sera finalement pas une. Selon les normes de la BNF que j’ai contactée, et au regard des contraintes que cela impliquerait, je garderai le nom sans que cela valide de manière effective une vraie collection. J’apprends ainsi en marchant.

 

 

I.L. : Attends-tu dans les poèmes que tu aimerais éditer ce creusement de soi que tu mets en pratique dans tes livres et que tu évoquais dans ce poème de J’en gage le corps ?

« – Je me souviens
et retourne quand je creuse
et creuse

Carrière de moi

Extraire
du passé la racine
Résoudre
l’ensemble
vide »

Hervé Martin, J’en gage le corps (Éditions de l’Amandier, 2010).

H.M. : Comme on vient de l’évoquer, c’est exact que cette écriture introspective m’importe et que j’y suis sensible. J’apprécie beaucoup la poésie de Lionel Ray avec ses questionnements, cette quête de l’intime… et celle Charles Juliet qui n’a cessé d’interroger son passé. Avec J’en gage le corps, Dans la traversée du visage ou Origines du poème une part de ma poésie questionne sinon l’identité, au moins ce que je suis au plus près de moi-même. Écrire, c’est éclairer.
Merci de ton intérêt !

 

LIVRES PARUS

En collaboration avec Sophie Brassart pour les encres.
D'une vallée perdue à mes jours de mémoire -Ed. Au Salvart

Sur le site Le Pays d'Yveline, Un texte critique de Jocelyne Bernard sur l'ensemble de mes livres.

Sous l'odeur des troènes - Éditions Unicité.
Sous l'odeur des troènes - Éditions Unicité.

Sur le site de littérature colombien Panorama Cultural  quelques poèmes extraits de "Sous l'odeur des troènes " éd.Unicité,  Ils ont été traduits par la poète Maggy de Coster. Un grand merci pour elle !

"Origines du poème "- Éditions Au Salvart

Hervé Martin Digny : En frayant un chemin.

Un carnet numérique.Des notes,notes de lectures, poèmes, chroniques sur des numéros anciens de revues de poésie...

Editions Unicité
Recouvrer le monde suivi de Zone naturelle - Ed. Unicité
Dans la traversée du visage - Ed. du Cygne
Dans la traversée du visage - Ed. du Cygne

     Les livres

Métamorphose du chemin -Disponible chez l'auteur
Métamorphose du chemin -Disponible chez l'auteur
http://www.marc-giai-miniet.com/page27.html
Comme une ligne d'ombre -Disponble chez l'auteur et l'éditeur Marc Giai-Miniet
Au plateau des Glières -Ed. de la Lune bleue (épuisé)
Au plateau des Glières -Ed. de la Lune bleue (épuisé)
J'en gage le corps- Disponible chez l'auteur.
J'en gage le corps- Disponible chez l'auteur.
Et cet éprouvé des ombres - Ed. Henry
Et cet éprouvé des ombres - Ed. Henry
Toutes têtes hautes - Ed. Henry
Toutes têtes hautes - Ed. Henry

   Photographies


Avec Véronique Arnault lors de la lecture de Métamorphose du chemin à la galerie Bansard. 15/11/2014
Avec Véronique Arnault lors de la lecture de Métamorphose du chemin à la galerie Bansard. 15/11/2014
Lecture Galerie Bansard le 15/11/2014
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27 mars 2011 - Chateau de Coubertin
27 mars 2011 - Chateau de Coubertin

 

Lecture dans la réserve - 2 oct 2011 -Lydia Padellec & Hervé Martin
Lecture dans la réserve - 2 oct 2011 -Lydia Padellec & Hervé Martin